Bibliothèque de bord
Lire est une de nos passions. Dans notre bibliothèque de bord il y a de quoi s’instruire : Guides de croisière, des plantes, de la faune, romans de marins, écologiques ou histoires des îles, livres techniques, guides médicaux…
Voici un éventail que nous vous recommandons, il est bien sûr non exhaustif et a vocation à être étoffé !
Ce livre, souvent qualifié de « bible », décrit les routes de navigations océaniques pour les navires de plaisance en les classant par zone. L’auteur, Jimmy Cornell, a bouclé trois tours du monde et navigué dans toutes les mers. Il est une référence pour les voyageurs à la voile du monde entier.
Au passage, si vous ne le connaissez pas, je vous invite à découvrir son site internet : Noonsite !
Routes de Grande croisière est un des premiers livres que j’ai acheté avant de partir pour de bon. Quel plaisir de préparer son grand voyage !
En effet, connaître les saisons propices à la navigation dans les zones que l’on a l’intention de traverser est indispensable et ce livre est très utile pour cela ! Pour préparer son voyage, même plusieurs années avant le grand départ, acheter ce livre est vraiment une bonne idée !
Ce livre est pourvu de nombreuses images et croquis. Très beau, pédagogique et apprécié par ses lecteurs, c’est un manuel de base conçu pour ceux qui souhaitent se former à la navigation à la voile : la sécurité à bord, la structure du bateau, l’équipement, la mécanique, les cordages et les nœuds, l’entretien du bateau, la navigation à bord d’un dériveur, la navigation de croisière, la météorologie…
Bref, je ne peux que vous conseiller ce manuel pratique de la voile !
Un voilier se déplace simultanément dans deux fluides très différents : l’air et l’eau. Le plaisancier a souvent le nez sur ses voiles, et généralement, il oublie de se préoccuper de ce qui se passe SOUS la ligne de flottaison.
Pour faire avancer correctement son voilier, il faut absolument comprendre ce qui se joue autour de la carène et de ses appendices, c’est à dire sa quille, sa dérive, son (ou ses) safran(s).
Le monde des forces et de la mécanique des fluides est un univers passionnant ! Le marin soucieux de progresser ne peut pas se tenir à l’écart de ces connaissances fondamentales.
L’auteur, Charles Bertrand, met avec pédagogie toutes ces notions à la portée du plus grand nombre en illustrant son discours de nombreux schémas particulièrement parlants.
Charles Bertrand est architecte naval et navigateur chevronné, il régate régulièrement et se passionne pour la vitesse sur l’eau. Donc, si vous voulez comprendre comment marchent les voiliers, je vous conseille ce livre !
Le MICALVI est un ancien navire de la marine chilienne. Il est échoué dans un bras de rivière à Puerto Williams, le village le plus austral du monde. Il est devenu un Yacht Club où se retrouvent les marins de passage dans ces contrées froides et ventées. C’est là, un soir d’équinoxe d’automne, que naît ce recueil d’histoire de marins plus étonnantes les unes que les autres.
En pleine tempête australe, on se repasse des histoires de naufrages, de fantômes, de pêche miraculeuse, de poisson géant, d’arbre sous-marin, de nature amoureuse…
Jéromine Pasteur et Gilles Rigaud partagent ces histoires ordinaires ou extraordinaires, poétiques ou effarantes racontées autour du zinc par ces aventuriers des mers. Chaque histoire nous tient éveillé. Le suspens est au rendez-vous. L’aventure réserve de sacrées surprises.
On s’attache vite aux personnages et on ne rêve plus que de se rendre à notre tour dans ce lieu mythique. Vraiment, nous avons adoré ce livre, Comptoir des océans !
L’auteur de ce livre, que nous avons à bord depuis notre départ, a été médecin urgentiste pendant plus de 25 ans. Au delà de son activité de médecin, il encadre et forme les coureurs au large aux soins d’urgences.
Abondamment illustré (parfois ça fait peur), ce livre aborde entre autre la pharmacie à bord, les pathologies courantes, plaies, brûlures, contusions, bandages et immobilisations d’un membre, noyade, soleil, animaux dangereux…Les maladies liées à la mer, les aspects psychologiques de la vie à bord, etc…
Bref, 144 pages très pertinentes et instructives ! Ce Guide médical de bord a visiblement été réédité en 2013, je vous le conseille !
La lecture des deux tomes « Siècle bleu » de Jean Pierre Goux nous a bien marquée. Il y a une vraie puissance dans ce voyage à travers notre monde et le fonctionnement de nos sociétés….
Hormis l’action qui tient en haleine, le message tellement d’actualité qui est transmis à travers les lignes apparaît comme un grand éclaircissement de ce qui mène le monde actuellement.
L’auteur mets en scène dans un thriller pour une Révolution Bleue, une organisation écologiste, Gaïa, les puissances politiques et les puissances criminelles. Le tout agrémenté d’un voyage vers la lune. Abel, le créateur de Gaïa, devient l’ennemi public n°1, il va devoir se battre pour faire jaillir la vérité.
« Complots, services secrets, mensonge d’état, chamanisme, conquête de l’espace, décryptage de codes, mais aussi espoir, utopie. Siècle bleu est un roman d’aventures, un thriller écologique visionnaire, l’épopée de héros et d’anti-héros qui nous tiennent en haleine du début à la fin. Une saga qui interroge notre époque et nos intentions pour le monde. »
À ceux qui luttent pour un monde plus juste, ceux qui réfléchissent pour éclairer ces temps obscurs et qui continuent de rêver, ces livres sont pour vous ! Nous sortons gonflés à bloc de la lecture de Siècle bleu !
«Ceux qui aiment la Paix doivent apprendre à s’organiser aussi efficacement que ceux qui aiment la guerre.»
Martin Luther King
«Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés peuvent changer le monde. C’est toujours comme cela que cela s’est passé»
Margaret Mead
C’est l’histoire extraordinaire d’un couple parti naviguer autour du monde sur leur voilier « Vagabond » durant dix années.
Leur premier enfant nait au cours du voyage. Il grandit en partageant sa scolarité et son éducation avec l’émerveillement et les découvertes d’un périple de 100.000 milles nautiques.
Avec eux vous irez dans toutes les directions du vent : St Pierre et St Paul, Rio, Bahia, Oyapock, Caraïbes, San Blas, Coco, Galápagos, Marquises, Tuamotu, Tahiti, Îles sous le vent, Souvarov, Mélanésie, Grande Barrière, Papouasie, Micronésie, Mer de Chine…
Ce livre, publié en 1992, est un hymne au voyage, un récit riche, fait de spontanéité, de tendresse et d’humour.
La recette du rêve à l’état pur… qui donne très envie de hisser les voiles !
Écrit en 1978, le livre est revu et corrigé à l’occasion de sa réédition en 2000.
Mermere est une fiction, une fable écologique. L’auteur nous entraîne dans les profondeurs du monde océanique. L’intrigue nous tient éveillée. Est-il possible d’être « merien » et terrien ?
J’ai ressenti un grand respect envers notre Mère la Mer, et l’auteur nous ouvre les yeux sur le besoin de tolérance et de respect les uns pour les autres.
Ce livre m’a permis de découvrir la face cachée du Paradis. Chantal Kerdilès, journaliste de radio, perd la voix…
Elle guérit en Polynésie !
Là, elle accepte un poste d’enseignante aux Tuamotu où elle reste six ans. Un atoll des Tuamotu dépasse rarement 200 habitants.
Elle raconte, dévoile le merveilleux, mais aussi les épreuves.
Son regard reste très objectif durant son récit, c’est un exploit journalistique car les émotions sont bien là. J’ai trouvé ce livre indispensable à ma compréhension des îles de Polynésie, les Tuamotu en particulier !
L’auteure n’est pas polynésienne, elle est « Terrienne », citoyenne du monde. Nomade sans frontière, elle a beaucoup voyagé mais a su s’imprégner de chaque pays visité en y enseignant le français.
Et c’est à Tahiti qu’elle écrit ce roman.
Nous plongeons directement dans l’histoire ce qui correspond tellement bien au titre Moana, le bleu profond, le bleu des profondeurs. Le personnage principal, Paulot, va être confronté à une cérémonie de deuil dans sa famille recomposée.
Il doit essayer de trouver sa place, c’est d’autant plus difficile parce que le mort est son beau-fils Moana, 16 ans, et qu’il s’est noyé…
Nous suivons sa quête de paix, son voyage au milieu de ses souvenirs et de ses démons. Est-ce que la douleur va l’aider à remonter à la surface ?
Devant la douleur, il n’y a pas de frontière, nous sommes tous frères, et nos différences culturelles doivent être une richesse.
L’auteur, très connu grâce à « Moby Dick », mérite que l’on s’intéresse à sa vie. Taïpi, paru 1846, est son premier roman. Il relate son histoire.
L’aventure se passe aux Marquises, sur l’île de Nuku-Hiva. « Taïpi » une région de l’île Nuku-Hiva, donne son nom à ses habitants. Alors jeunes matelots, Herman Melville et son ami Toby s’évadent du navire baleinier la Dolly, en escale aux Marquises lors d’une campagne de chasse à la baleine.
Ils se retrouvent perdus dans la jungle de l’île jusqu’à être recueilli par les Taïpis, des cannibales dit-on. Les deux fugitifs sont très bien accueillis et vivent avec les Taïpis sans problème.
Melville raconte la gentillesse et l’intelligence de ses hôtes. Il tombe amoureux de la belle Faiaoahe. Il partage de riches discussions avec Mehevi, le chef du village. On pourrait s’imaginer une sorte de jardin d’Eden…
Pour nous qui avons eu la chance de mouiller dans plusieurs des baies de cette île merveilleuse, j’ai retrouvé dans ce livre les paysages tels qu’ils nous sont apparus ! Grandioses, sauvages, spectaculaires !
En décembre 1904, un jeune capitaine au long-cours, François Hervé, débarque à Tahiti avec sa femme, Thaïs pour y tenter l’aventure.
De là ils vont rejoindre les Tuamotu. Leur vie si particulière au fin fond du monde nous est transmise par leur petite-fille. Elle nous emmène dans ces atolls polynésiens où la vie est au « antipode » de ce qu’ils connaissent.
Il est difficile de se rendre compte de ce qu’est la vie aux Tuamotu.
C’est vivre sur un anneau de corail avec une mer intérieure, un lagon immense, et l’océan Pacifique tout autour.
Le ciel, le corail et l’eau !
Claude Ener (de son vrai nom René Charney) est administrateur des colonies dans les années 1950.
Son roman décrit la vie de Maupiti, minuscule île de moins de 20 kilomètres carrés au milieu de l’océan Pacifique. Il est évident que le Maupiti de Claude Ener n’existe plus.
Quoi que ?!
La vie semble s’éterniser à un rythme tout à fait particulier dans ces îles du bout du monde. Pour tous ceux qui ont connu et aimé la vie sur cette tête d’épingle, ou qui y ont fait une escale de quelques semaines comme nous, c’est un récit à lire absolument.
Je me suis régalée en lisant cette trilogie de Célestine Hitiura Vaite.
Nous pénétrons dans le quotidien d’une famille polynésienne des quartiers populaires de Tahiti, et au fils des romans nous nous attachons aux personnages au franc-parler « local » et aux rêves simples.
C’est tellement vrai !
Pour y avoir vécu 3 ans et demi, ces romans sont absolument authentiques, truculents, savoureux et plein d’émotion. Ils décrivent l’art de vivre au fenua et l’amour à la tahitienne avec beaucoup d’humour.
Vraiment top !
Les auteurs nous conduisent dans les années 30 à Tahiti, à la rencontre d’une famille tahitienne irrésistiblement drôle et attachante.
Cette famille a pour ancêtre un Monsieur Tuttle, originaire de Nouvelle Angleterre. Il leur laisse une propriété dans la vallée de Vaipopo, qui au fil des ans se retrouve en ruine. Peu importe, Jonas, ses fils et leurs familles, sa mère, sa sœur n’attachent aucune valeur à l’argent, sinon celui de pouvoir faire la fête et vivre ensemble dans la joie et la musique.
« Aita pea pea », (pas de souci), la vallée est prospère en fruits, légumes, volailles, cochons et les fils de la famille sont de bons pêcheurs, lorsque le bateau n’est pas en panne sèche…
De catastrophe en catastrophe cela devient très compliqué pour les Tuttle…
J’ai beaucoup ri à la lecture de « Panne Sèche » qui nous tient en haleine et qui décrit si bien la vie dans les îles !
Philippe Sands est avocat international franco-britannique, très engagé dans l’histoire des droits de l’homme. Dans « La dernière colonie », il traite un sujet méconnu mais d’une grande importance stratégique : la situation de l’archipel des Chagos dans l’océan Indien.
Dans les années 1960, Londres sépare de Maurice l’atoll de Diego Garcia et les cinquante-quatre autres îles des Chagos, qui deviennent « Territoire britannique de l’océan Indien » au mépris des mesures internationales d’après-guerre en matière de décolonisation.
TOUTE la population de cet archipel est chassée de force par les britanniques, ils doivent quitter leurs îles, immédiatement, sans se retourner et dans des conditions épouvantables.
Philippe Sands va représenter l’ile Maurice devant la Cour internationale de justice de La Haye au côté de Liseby Élysé.
Depuis qu’elle a été chassée de son Île, elle n’a jamais cessé de se battre pour pouvoir y retourner.
Dans cet ouvrage, il retrace les horreurs persistantes de l’impérialisme britannique et les crimes racistes dont les chagossiens ont été les victimes. Il est plus que temps que ce crime contre l’humanité soit connu, et jugé !
Nous voici en Australie, dans le bush, et à travers ce recueil de nouvelles improbables on passe beaucoup de temps à rire !
Entre les koalas tueurs, les kangourous alcooliques, les chercheurs d’or pilier de bar, les serpents et les crocodiles, et j’en passe, voilà de quoi passer d’excellents moments à travers des contrées immenses et si peu peuplées !
Ce livre, le koala tueur et autres histoires du bush, est une manière originale de présenter l’Australie !
Christy, sexagénaire, vit en Tasmanie. Son mari décède en 1905. Il est temps pour elle de retrouver son Ecosse natale.
Elle veut se rendre en pèlerinage sur l’île de Skye où elle a passé les quinze premières années de sa vie avec ses parents. Et puis ils ont dû fuir, et se sont retrouvés exilés en Tasmanie.
Sa fille Anne et sa petite-fille Kathryn décident d’accompagner Christy. Elles embarquent toutes les trois pour un long voyage vers l’Ecosse mais surtout vers le passé, où de douloureux souvenirs font surface.
Je ne vous en dis pas plus, sinon que j’ai lu ce livre, Lune de Tasmanie, d’une traite et qu’en plus de l’histoire j’ai pris beaucoup de plaisir à voyager dans les paysages si bien décrits.
Ce livre m’a donné des ailes ! Il est entré dans ma vie en 1980 !
L’avez-vous déjà lu ?
C’est un conte philosophique puissant qui nous aide dans notre quête de sens, dans notre développement personnel.
Allez à sa rencontre !
Ce goéland n’est pas comme les autres, c’est un être épris de liberté, de liberté de penser autrement. Il ose dépasser les limites de ce pour quoi il est destiné, il ne souhaite que continuer à progresser et surtout trouver sa voie.
À la fin de la lecture de Jonathan Livingston Le Goéland, il ne vous restera plus qu’à déployer vos propres ailes, bon voyage !
Charles Darwin a 22 ans en 1831. Il vient de finir ses études à Cambridge. Il est passionné de nature. Sa passion va le conduire dans un fabuleux voyage.
Il embarque comme naturaliste à bord du Beagle, un navire de Sa Majesté lancé dans une mission scientifique de plusieurs années autour du globe.
Durant son voyage, Darwin est constamment émerveillé par la beauté de la nature et sa diversité. Et de nombreuses questions l’interrogent ? Sa foi est remise en question : Pourquoi Dieu a-t-il créé et détruit autant d’espèces ? De ce voyage nait sa célèbre « Théorie de l’évolution »
Ces deux tomes permettent aux amateurs de bandes dessinées d’appréhender l’histoire à travers les images. Nous avons beaucoup apprécié !
Nous avons beaucoup apprécié cette collection de Bandes dessinées. Le scénario de chaque bataille s’appuie sur les faits réels et les dessinateurs savent nous plonger au cœur des évènements.
Cette collection comprend 20 albums et relate les plus grandes batailles navales de l’histoire, de l’Antiquité à la Seconde Guerre Mondiale. Chaque album est prolongé par un cahier pédagogique qui complète parfaitement le récit en images.
En ce qui concerne la bataille navale de Trafalgar (scénario de Jean-Yves Delitte, dessins de Denis Béchu),elle deviendra la plus grande victoire de la Royal Navy et le pire affront pour la marine française.
Le vice-amiral de Villeneuve a oublié que la puissance d’une flotte ne se trouve pas que dans les canons et le gréement des vaisseaux…
Le 14 septembre 1923, Alain Gerbault débarque à New York sur le Firecrest après une traversée légendaire de l’Atlantique d’Est en Ouest, en suivant la course du soleil, qui va durer cent deux jours – exploit alors inégalé. « Seul à travers l’Atlantique » est son récit de ce voyage hors du commun, hors norme.
Alain Gerbault devient, comme son voyage, une légende. Il a permis à beaucoup de rêveur d’oser prendre la mer et ses écrits sont des témoignages importants qui ont permis de fortes avancées dans le domaine de la croisière.
C’est toujours très instructif de lire les romans des premiers marins de plaisance.
L’auteur va tomber éperdument amoureux des îles polynésiennes qu’il va défendre de tout son coeur et ses œuvres littéraires au nombre de huit sont les témoins d’une vie intense tournée vers la mer et pour la mer au fur et à mesure des milles parcourus.