Mars et avril 2016 – à bord de notre voilier en Nouvelle Calédonie…
En mars et avril 2016, nous nous sommes offerts une croisière exceptionnelle !
En effet, nous sommes descendus avec le vent tout le long de la côte est de la Nouvelle Calédonie. Une croisière en voilier absolument magnifique, des conditions idéales, des mouillages abrités et nombreux, tout était au top ! Naviguer en voilier en Nouvelle Calédonie, c’est vraiment le pied, à condition d’y mettre le temps bien sûr !
Nous faisons donc voile le long des 400 km de la magnifique côte à l’Est et au Nord de la Nouvelle Calédonie ! Et nous avons les yeux écarquillés par une telle beauté ! Nous visitons à notre rythme de multiples mouillages différents, c’est une superbe croisière que nous nous offrons. Le genre de croisière que, même avec un voilier basé en Nouvelle Calédonie, peu de gens peuvent se permettre, faute de temps. En effet, il en faut du temps pour parcourir et bien profiter de cette côte parsemée de très bons mouillages !
Combien de temps pour une croisière en voilier sur la côte est de la Nouvelle Calédonie
Idéalement, il faut 2 à 3 semaines pour un aller simple ! En effet, le top c’est évidemment de rester quelques jours sur le même mouillage, pour bien explorer les alentours, grimper sur les sommets environnants, faire des photos, observer la faune et la flore, nager, lire, écrire, etc..!
Bref vivre la croisière comme nous l’aimons !
On y croise également quelques minéraliers, et on a un point de vue imprenable sur les ravages causés par les mines dans ce pays.
Attention sujet sensible…
Les semaines font vite une dizaine de jours, c’est fou comme on oublie rapidement quel jour nous sommes…
C’est seulement maintenant, en prenant vraiment le temps après cette période de travail de 2 ans à Nouméa, que nous prenons vraiment la mesure de ce que peut offrir la Nouvelle Calédonie.
Impressionnante Calédonie !
En effet l’Est et le Nord de ce pays offrent de multiples possibilités de croisière. Il y a la côte, bien sûr, avec tous ses mouillages, mais il y a aussi une multitude d’îlots ! Et un peu plus loin, à une journée de mer, il y a aussi de bien plus grandes îles : Maré, Tiga, Lifou, Ouvéa, Beautemps-Beaupré, et à l’extrême Nord, les Beleps !
En tout cas, ceux qui prennent le temps sont très rares, en effet, pas grand monde dans les parages !
Nous vivons des moments forts et inoubliables ! C’est dans ces moments que nous savons pourquoi nous vivons depuis bientôt 8 ans à bord d’un voilier…et pourquoi nous avons encore une fois décidé de partir : pour VIVRE tout simplement, profiter du temps qui nous est donné ! Et là franchement c’est le pied !
Après un lundi au soleil et une autre navigation de rêve, nous dormons dans une baie qui s’appelle Kouakoué. Nous sommes seuls, évidemment. Entourés de montagnes verdoyantes, dans une mer limpide, avec un ciel étoilé à souhait…calme plat….et températures idéales. Comme elles ont baissés à environ 22° la nuit, on respire, et on transpire moins !
Au réveil, petite bruine passagère provoquant un arc en ciel. Ensuite, après un petit déjeuner des champions, nous mettons l’annexe à l’eau pour aller explorer la plage, nous baigner, observer le corail et les petits poissons. Une pitoyable tentative de grimpette pour essayer d’attraper une noix de coco verte nous amène à nouveau à réfléchir, comme lorsque nous étions en Polynésie, à un système simple, léger, facile à transporter, un tube télescopique, pour les attraper !
Attraper les cocos, pas si simple !
À ce sujet un soir nous étions dans une immense baie appelée « Port Bouquet ». Depuis FIDJI, nous observons sur la plage un cocotier un peu moins grand que les autres et pourvu de quelques cocos vertes tentantes. Il faut savoir que les noix de cocos qui tombent toutes seules sont toujours bien mures, et qu’il n’y a donc presque plus d’eau à boire à l’intérieur. Nous, ce qui nous intéresse évidemment c’est l’eau de coco, il nous faut donc des cocos vertes, qui elles, sont toujours très bien accrochées !
Je prépare alors mon mat de planche à voile tout neuf. Il est en deux parties qui s’emboitent. Sur la partie supérieure, avec du gros scotch, je fixe la gaffe de FIDJI sur laquelle j’attache un cordage et forme une boucle. Debout, bras tendu, je devrais pouvoir monter à environ 8 mètres ! Une fois sur la plage avec mon système, j’arrive effectivement à la bonne hauteur ! YES !
Je commence à tirer sur une coco. Effectivement, elles sont vraiment bien attachées.
Je me dis tout en tirant : « ce serait con quand même que le scotch lâche et que la gaffe reste accrochée là-haut »
Isa en se léchant les babines dit : « Ouhlà oui, ne tire pas trooooop »…..Je tire…pas trooooop….et là,…….POP……C’est le mat qui se déboîte !
MEEEEEEERDE !!
Je me retrouve avec le bas du mat dans les mains, et le haut du mat et la gaffe accroché sur le cocotier…Isa est morte de rire !
Bon, le problème sera réglé rapidement puisqu’en poussant l’ensemble vers le haut, ça se décoince…..Mais on a bien rigolé !
Au final, nous avons quand même réussi un peu plus tard, grâce à un cocotier plus petit, a en récupérer 3 avec seulement le haut de mat et la gaffe, donc à environ 6 mètres. Rapidement décortiquées « de main de maître » grâce au morceau de bois en « mikimiki » donné par Hio à Mopelia !
Isa a dégusté son eau de coco à l’apéro, avec une paille, et une joie indicible…De la voir heureuse comme ça, c’est vraiment génial…Rendre sa femme heureuse, c’est simple comme une noix de coco hein !
Pour naviguer, nous avons à partir de la fin de matinée, un bon vent de Sud-Est de force 5, une mer belle à peu agitée, un grand beau temps…
A part quelques détails, FIDJI se porte comme un charme comme nous et comme Doudou et Citron !
Que du bonheur ! Et nous faisons plein de photos !
Pat et Isa
Mata’i Nautisme