Cette fois nous sommes bel et bien partis. Un peu plus de 9 ans plus tôt, en novembre 2013, nous arrivions sur le Caillou, sans se douter à quel point nous allions nous y attacher.

Au total, nous avons vécu 3 années basés à Nouméa, et 6 à Koumac. De l’île des Pins à celle de Baaba, de la côte oubliée à la baie de Saint Vincent, de la baie de Prony à la Diahot, nous pouvons dire que nous l’avons plutôt bien exploré, ce pays. En particulier ses côtes, son récif et ses îlots.

Que de merveilleux moments nous avons pu vivre, à l’abri de ses baies, sous le vent des îlots, protégés de la houle du large par le grand récif. Sans oublier toutes ces rencontres, formidables, que nous avons faîtes, toutes ces découvertes et ces apprentissages, innombrables.

Tout cela est gravé pour toujours dans nos mémoires.

Que ce fut difficile de partir. Il ne faut pas oublier pourquoi on le fait, surtout quand rien ne nous y oblige. Il y a l’excitation de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles personnes, de continuer d’accumuler des expériences et de remplir notre livre de vie d’un maximum de souvenirs, avant qu’il ne soit trop tard.

Sortir de sa zone de confort demande un sacré courage et beaucoup de volonté. Malgré les mois de préparation, y compris mentale, c’est bel et bien le jour du départ, mercredi 23 novembre, qui a été le plus difficile. Notre émotion était à son comble en passant la passe de Dumbéa, et en voyant la Grande Terre s’éloigner dans le sillage. Cela m’a rappelé notre départ de Polynésie, si difficile également.

Mais tous ces départs, toutes ces fois où nous sommes partis malgré ce qui nous retenait, m’ont appris quelque chose de primordial : On ressort toujours plus heureux et plus fort de l’avoir fait. Car à chaque fois, les départs ont été suivis d’arrivées plus que positives.

En effet, quel bonheur de se plonger dans la nouveauté et la découverte. La faune, la flore, les personnes, le climat, les langues, les coutumes, les aliments, les musiques, les paysages, une fois arrivé, tout est nouveau. Et nous sommes toujours aussi curieux. Nous voulons apprendre, comprendre, découvrir. Ce monde est d’une richesse incroyable, et le temps nous manque forcément quand on a envie d’en voir un maximum.

En fait, le paradis est éparpillé sur terre. Il faut voyager et collecter les morceaux pour les assembler dans ses souvenirs.

Nous voilà donc dorénavant, depuis quelques jours, en Australie, à Coffs Harbour et en route pour Sydney. Il fait pratiquement 10 degrés de moins qu’à Nouméa, nous avons déjà découvert de nombreuses nouvelles espèces d’oiseaux, et pleins d’autres choses dont nous parlerons dans de prochains articles de blog.

La traversée, qui aura finalement durée presque 7 jours, fût très dure. Nous ne nous y attendions pas, et ça aussi nous allons vous le raconter dans un futur article, déjà en préparation.

En tout cas, nous sommes vraiment très heureux d’avoir sauté le pas, d’en avoir eu la force. C’est vraiment génial de découvrir un nouveau pays ! Nous allons, ici aussi, prendre le temps, parce que c’est notre façon de faire.

À bientôt !

La Nouvelle Calédonie dans le sillage